Back to Mr Why.

Publié le par greybluewind.over-blog.com

 

Ariel explique qu'il existe deux visions opposées en ce qui concerne notre monde.

La première est « The Copenhagen Interpretation ».

Cette théorie rappelle ce que j'ai écrit dans le premier article, à savoir que tant que personne

n'ouvre la boite, alors l'état du chat est double, il est à la fois mort et vivant.

Ainsi l'école de Copenhague pense qu'en mécanique quantique il est inutile de faire des hypothèses,

il suffit d'attendre que quelqu'un ouvre la boite. « Shut up and calculate » est leur slogan. Se baser

sur les faits qu'apporte les calculs c'est tout.

En ce qui concerne notre origine, certains pensent que Dieu est celui qui à ouvert la boite de

l'univers et que c'est sa conscience qui à créé notre monde. Une manière détournée de penser le Big Bang

scientifiquement sans perdre la foi.

Cette idée, que c'est la conscience que l'on peut avoir de quelque chose qui lui donne une existence

donne à réfléchir.

Est ce que quelqu'un pourrait vivre si personne, jamais, n'avait conscience de sa présence?

Ce quelqu'un deviendrait-il fou, ou bien la dépendance que l'on a du regard des autres disparaîtrait et

il apprendrait à vivre pour lui même?

Peut être serait il très seul ou alors serait il plus libre d'assumer sa personnalité, n'ayant rien à cacher, et sans

devoir se modeler à ce que l'on attend de lui.

Évidemment, c'est assez difficile d'imaginer quelqu'un dans un tel cas de figure puisque nous sommes tous obligé

de passer par les autres pour survivre. En tout cas en ville.

Il pourrait trouver un coin de campagne, faire pousser sa nourriture...

Est ce qu'il ressentirait la même chose que l'homme invisible? Ou qu'un fantôme?

 

 

En fait tout dépend de quand cette personne perdrait sa substance. Si elle a déjà connu la vie

en société, je parie sur la folie. Il suffit de voir le nombre de blog qui existent pour comprendre à

quel point les hommes ont besoin de s'exprimer, de partager leurs pensées avec d'autres...Avec

n'importe qui.

 

Dans le livre, Ariel entend une émission à la radio qui parle d'une expérience faite sur l'effet des prières.

Une vingtaine de personnes sont désignées sans le savoir comme cibles des prières de 

croyants de religions diverses, contre une vingtaine d'autres pour qui personne ne prie. Dans le

programme radio, ils annoncent que ceux qui ont reçus des prières ont été 11% plus chanceux 

que les autres, mais le thème du débat était plutôt le crédit que l'on pouvait raisonnablement accorder à ce

résultat. Et surtout si cela pouvait être acceptable d'un Dieu équitable et juste de n'accorder de la

chance qu'a ceux pour qui on a prié. Les autres ne méritent-ils pas autant la miséricorde de Dieu?

 

Est-ce que les prières que l'on fait pour quelqu'un créent une sorte d'énergie qui atteint cette personne

inconsciemment? Est ce la même énergie qu'apporte les regards impressionnés ou fiers de ceux qui

ont conscience de nous? Énergie positive qui nous font parfois réussir des exploits.

 

Est-ce la même énergie qui devient négative dans les regards méprisants et les malédictions?

Puisque nous sommes tous formés des mêmes atomes, ce n'est pas si invraisemblable d'imaginer

l'energie voyageant d'un humain à un autre et transportant en elle les sentiments bienveillants ou

néfastes que nous portons en nous et que nous associons à telle ou telle personne, consciemment ou

non.

 

Et puis il y a la théorie du Multivers. Toutes les possibilités d'univers existent en même temps dans

des dimensions différentes. Aucun besoin d'une conscience quelconque de notre existence, aucun

sens profond de pourquoi nous sommes là.

Nous existons parce que c'est possible.

And that's that.

 

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